Développer chaque enfant : la mission essentielle de l’État
- Reset Belgium
- 1 juil.
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Dernière mise à jour : 7 juil.

Les chiffres révélés par HLN sont alarmants. Pas moins de 23.835 élèves ont été structurellement absents de manière illégale cette année scolaire. Pour beaucoup d’entre eux, ce n’est ni la paresse ni la rébellion qui en sont la cause, mais bien des problèmes mentaux, la pauvreté ou un profond sentiment de désespoir. Des enfants en rupture, perdus dans un système qui ne les comprend plus. Et que propose l’État ? Davantage de sanctions.
La ministre flamande Zuhal Demir (N-VA) veut réduire drastiquement le nombre de demi-journées d’absence non justifiée. Ceux qui dépassent la limite perdront leur allocation scolaire. Cela semble ferme, mais est-ce réellement efficace ? Les enfants qui sombrent psychologiquement ou socialement seront encore davantage marginalisés. Une amende, ce n’est pas un accompagnement.
Le problème est plus profond
Les écoles et les CPMS tirent la sonnette d’alarme depuis longtemps. Les services d’aide sont saturés, les listes d’attente interminables. Les parents cherchent de l’aide, mais n’en trouvent pas. Les élèves décrochent, s’isolent et perdent tout espoir d’avenir. Si c’est le mieux que notre pays peut offrir à des milliers de jeunes vulnérables, alors nous avons collectivement échoué.
L’épanouissement n’est pas un luxe, c’est un devoir
Reset Belgium part d’un principe simple : la mission fondamentale de l’État est de permettre le plein développement de chaque individu. Et a fortiori de chaque enfant. Si l’État échoue à cette tâche, des milliers d’enfants deviennent des proies faciles. Le coût sociétal ? Incalculable.
En détectant les jeunes en difficulté à temps, en les accompagnant de manière personnalisée et en leur offrant de vraies chances, on évite à long terme la pauvreté, la criminalité, la dépression et l’exclusion sociale. Ce n’est pas une solution rapide, mais une réponse durable. Cela demande du temps, des moyens et de l’engagement – mais c’est précisément à cela que servent nos impôts.
Les bonnes priorités
Sanctionner peut avoir un effet déclencheur dans certains cas, mais sans accompagnement ni perspective, on aggrave le problème. Un État digne de ce nom devrait se poser la vraie question : qu’est-ce qui est socialement plus pertinent – développer des milliers d’enfants ou acheter un aéroport ?
Un gouvernement n’a pas d’argent propre. Il vit des moyens que les citoyens actifs et entrepreneurs mettent à sa disposition. Ces moyens sont limités par nature. Il faut donc faire des choix. Il est crucial que la boussole sociale de nos dirigeants soit correctement orientée.
Car un citoyen épanoui crée de la valeur ajoutée, du bien-être et de la prospérité.




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