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Quand la croissance disparait, il n’y a plus rien à redistribuer

  • Reset Belgium
  • 15 oct.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 16 oct.

Hier la Belgique était de nouveau à l’arrêt. Syndicats, politiciens, fonctionnaires et diverses organisations paralysaient le pays, estimant que le monde politique ignore leurs revendications. Mais au milieu du tumulte, une vérité fondamentale demeure : notre pays ne peut plus redistribuer ce qu’il ne crée plus.


Championne du monde de la redistribution sans profit

La Belgique est championne du monde de la redistribution. Nous payons les impôts les plus élevés d’Europe, mais le système ploie sous son propre poids. Il n’y a tout simplement plus assez d’argent à répartir. Comme l’a résumé récemment Bart De Wever à l’Université de Gand :


“Pendant des générations, nous avons pensé à redistribuer la richesse, mais nous avons oublié d’en créer.”

Et c’est bien là le cœur du problème. Nous vivons sur ce qui a été construit autrefois, pas sur ce que nous produisons aujourd’hui. La « boule de neige des intérêts », c’est-à-dire le poids croissant des remboursements de notre dette, continue de grossir. Plus nous remboursons, moins il reste pour investir dans l’avenir.


Il est temps que de vrais leaders se lèvent

Il est grand temps que nos responsables politiques descendent de leur tour d’ivoire. De la gauche à la droite, des syndicats aux organisations intermédiaires, chacun porte une part de responsabilité dans la direction que prend notre pays.


Mais que voyons-nous ? Des partis et des institutions accrochés à leurs dogmes. Les uns refusent les centrales nucléaires, les autres toute hausse d’impôts. Certains exigent des allocations plus élevées, d’autres s’opposent à tout relèvement de l’âge de la retraite. Pendant ce temps, le pays s’enfonce.


La politique devrait servir l’intérêt général, non les slogans partisans ni les victoires symboliques. La vraie question est : comment recréer de la richesse ? Et comment protéger ceux qui ne peuvent temporairement pas y contribuer ?


L’épanouissement, moteur de croissance

Chez Reset Belgium, nous croyons que la prospérité commence avec les gens. Chaque citoyen doit avoir la possibilité de se développer pleinement : intellectuellement, socialement, culturellement et physiquement.


Cela passe par un enseignement d’excellence, gratuit et de haute qualité. Par des compétences sociales qui favorisent la collaboration. Par une éducation culturelle qui ouvre l’esprit. Et par un solide apprentissage des langues, afin que les Belges puissent à nouveau se parler, au moins dans deux langues nationales.


Oui, cela coûtera cher. Très cher. Mais c’est le meilleur investissement que nous puissions faire. Car un citoyen épanoui crée de la valeur, et c’est de cette valeur que naît la richesse.


Un État spartiate

Celui qui veut de la croissance doit aussi oser réformer. Notre État est trop vaste, trop lent, trop complexe. Nous ne sommes que douze millions. Un seul Gouvernement, dix ministres, dix cabinets et dix administrations devraient suffire.


Toutes les structures publiques et entités subventionnées qui servent avant tout leur propre agenda doivent disparaître. L’État doit servir l’intérêt général, pas celui de groupes particuliers.


Il ne doit pas tout faire lui-même, mais créer les bonnes conditions. Il doit soutenir les citoyens et les entreprises, pas les freiner.


Investir dans l’avenir

Un État sain investit dans ce qui rapporte: dans les infrastructures, l’indépendance énergétique et l’innovation. Dans la sécurité et la sécurité juridique. Dans des universités d’excellence, des centres de recherche performants et un climat fiscal favorable à l’entrepreneuriat.


Ces investissements ont un coût, mais ils se justifient s’ils bénéficient à la société. L’endettement intérieur n’est pas un souci lorsqu’il génère savoir et croissance.


Réinventer la Belgique

Chers politiciens, il est temps de dépasser vos partis. Abandonnez vos dogmes. Collaborez. Inspirez-vous de vrais leaders, de pays devenus prospères grâce à la vision et à l’action, Singapour n’en est qu’un exemple.


La Belgique possède tous les atouts : talent, savoir, position géographique, esprit d’entreprise. Ce qui manque, c’est le leadership.


Il est temps de refaire les choses dans l’ordre: croitre pour pouvoir redistribuer la ou nécessaire. Il est également temps de mettre les accents la oú il faut: investir dans les gens et non pas dans les structures. Et de faire de la Belgique, à nouveau, un pays de prospérité et de bien-être.




 
 
 

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