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Il est temps de changer : un État plus efficace pour tous

  • Reset Belgium
  • 1 juil.
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 7 juil.

L’été approche. C’est le moment idéal pour profiter de sa famille et de ses proches, mais aussi peut-être pour réfléchir.


Reset Belgium est un mouvement citoyen, pas un parti politique. Nous sommes totalement indépendants, nous ne devons de comptes à personne. Cela nous permet d’analyser la situation de notre pays à partir des faits et de la recherche, en dehors de tout dogme. Et cette situation est critique : les politiques actuelles sont clairement insuffisantes.


Une administration pléthorique


Nous sommes un petit pays avec 6 gouvernements, une cinquantaine de ministres et, par habitant, le plus grand nombre de fonctionnaires de l’Union européenne. Et pourtant, chaque administration réclame plus de moyens. Tout semble dysfonctionner. L’État fait beaucoup, beaucoup trop même, mais rarement ce qu’il devrait vraiment faire.


On a parfois l’impression que les responsables politiques ne voient plus clair. Ils fonctionnent comme des “plaisants la galerie”, sans vision à long terme. Seule compte la prochaine élection. Et chaque parti reste enfermé dans ses dogmes : tous, à gauche comme à droite, défendent d’abord les intérêts de ceux dont ils espèrent les voix.


Un regard au-delà de nos frontières


Pour comprendre ce qui cloche chez nous, rien de tel qu’un coup d’œil à l’étranger. Comment font les “pays modèles” ? Singapour est souvent cité, mais même plus près de chez nous, les Pays-Bas font bien mieux. Quelques chiffres clés :


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Cette première comparaison peut surprendre : Singapour a une dette publique bien plus élevée. Mais il ne s’agit pas d’une dette nette. Elle est utilisée pour des investissements productifs, notamment en infrastructures. Les actifs du pays valent bien plus que sa dette. À l’inverse de la Belgique, Singapour ne s’endette pas pour faire tourner une machine bureaucratique obèse, mais pour générer de la croissance. Et elle finance sa dette via ses propres fonds souverains. En Belgique, la réalité est bien différente :



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La Belgique a un déficit structurel : nous dépensons plus que ce que nous recevons, et ce pas pour investir, mais pour maintenir en vie une machine étatique trop lourde. La charge de la dette grève toujours plus le budget et empêche d’investir. C’est un effet boule de neige.


La situation chez nos voisins du Nord


Les Pays-Bas s’en sortent bien mieux. Leur dette publique reste sous les 50 % du PIB (contre 106 % en Belgique), leur déficit est de 1 % (contre 5 %). Ce qui signifie que l’écart ne fera que grandir. En cas de hausse des taux ou de besoin accru en défense, les Pays-Bas ont de la marge. La Belgique, aucune.


Pourquoi ? Parce que les Pays-Bas ont réformé. En 1982, le Premier ministre socialiste Wim Kok a conclu l’accord de Wassenaar avec les syndicats et les employeurs : modération salariale en échange de paix sociale. Ensuite, il a réformé les retraites, les soins de santé, l’emploi et l’appareil étatique.


La Belgique, elle, n’a rien fait. Les pensions sont restées inchangées, les soins se sont dégradés, l’État a gonflé, le marché du travail est resté bloqué. Résultat : la courbe parle d’elle-même.


Certains commencent à comprendre que ça ne peut pas continuer. Mais il y en a encore pour penser qu’il suffit d’augmenter les impôts. Sauf que quand on est déjà parmi les plus taxés au monde, ce n’est pas la solution. 


Revenons à l’exemple de Singapour


Pourquoi Singapour ? Parce que c’est un petit pays, sans ressources naturelles significatives, tout comme la Belgique. Il compte 6 millions d’habitants, 4 grandes communautés ethniques, 4 langues officielles (anglais, mandarin, malais, tamoul). Son économie est centrée sur le port, comme chez nous.

Ses piliers :

  1. Bonne gouvernance : administration légère et efficace, hauts salaires dans le public, corruption minimale, contrôle strict

  2. Position stratégique : hub mondial, grand port, économie ouverte

  3. Éducation : excellence académique (PISA, QS, FT), bilinguisme, technologie et savoir-faire

  4. Sécurité et justice : criminalité faible, application stricte mais juste des lois

  5. Vision à long terme : urbanisme, énergie, logement, infrastructures planifiés efficacement


    Un État efficace


Tout ramène au même constat : la Belgique a besoin d’un État petit et efficace. Pas 6 gouvernements, mais un seul. Pas 50 ministres, mais 10, choisis pour leur compétence. Pas des salaires bas qui attirent des profils faibles, mais des salaires à la hauteur, pour attirer les meilleurs. Un État “lean and mean” : compétent, responsable.


Première mission de l’État : l’épanouissement maximal de chaque citoyen


Chaque Belge – riche ou pauvre, d’origine belge ou étrangère, intellectuel ou manuel – a le droit et le devoir de se développer pleinement selon ses talents.

L’enseignement, la culture, les compétences sociales, le sport... forment les individus. Il n’est plus acceptable qu’un quart de la population décroche en chemin sans que personne ne les rattrape. Il y a un lien direct entre manque d’épanouissement et manque de valeur ajoutée.


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Même avec les meilleures intentions, sans règles claires, connues et respectées, un État ne fonctionne pas. Nos valeurs doivent être claires. Les droits et devoirs de chacun sont gravés dans une Constitution. C’est le socle de notre société.


Deuxième mission : créer un “terrain de jeu” équitable

L’État doit garantir que chaque citoyen et chaque entreprise peut créer de la valeur. Ses fonctionnaires doivent accompagner, aider, lever les barrières, assurer l’équité. Les lois, appliquées par une justice indépendante, doivent refléter cette mission.


Des citoyens épanouis respectent naturellement les règles. S’ils les transgressent, c’est à la justice d’agir. Une justice forte, juste et transparente est un droit pour les citoyens respectueux.


Troisième mission : assurer les infrastructures essentielles


L’énergie, les services publics, le numérique, la cybersécurité, la défense, la mobilité, la santé, l’éducation, la justice, les finances : l’État doit garantir leur bon fonctionnement. Il peut en gérer certains lui-même, ou s’appuyer sur le privé. Mais il doit toujours garantir la continuité, imposer des conditions de marché, et éviter toute dépendance à des États voyous ou non-démocratiques.

 
 
 

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